samedi 10 décembre 2011

Ile des Pins

Dernier Week-end en Nouvelle-Calédonie... destination "Kunié", l'ïle des Pins !
Elle mesure 18 km de longueur sur 14 km de largeur pour une superficie de 152 km2.
Les historiens estiment que l'île a accueilli ses premiers habitants vers 2000 ans av JC.
Arrivés sur la baie de Kuto en bateau, nous partons directement vers notre hôtel...
Les nuages gâchent difficilement la beauté des plages...
Première excursion : la piscine d'Oro.
Nous arrivons sur l'embouchure de la rivière de sable à travers les cocotiers et les pins colonnaires. 

Petite pause sandwich Chez Régis, faré kanak...
C'est donc ce chemin de sable, qui se remplit d'eau à marée haute et qui débouche sur la piscine d'Oro, 


Et nous voilà arrivés à la piscine d'Oro, un bassin naturel taillé dans le corail, entouré de rochers et de pins.



Les eaux claires et transparentes abritent de nombreux poissons et bénitiers :


Quelles vanilleraies sont présentes sur l'île, on y cultive la vanille au milieu des forêts...

Mission : retrouver Charlie (en l’occurrence Emilie) dans ce massif verdoyant  !?
Un château d'eau construit à l'époque du bagne...
Le 4 octobre 1872, le premier convoi de déportés de la Commune de Paris arriva sur l'ïle des Pins à bord du Danaé. Environs 8000 ha furent alloués à l'administration pénitentiaire, dans le sud-ouest de l'île pour les 3000 exilés accueillis entre 1872 et 1880.
Ici, la prison de 1894 envahie par la brousse comprend 42 cellules voûtées...



Des cellules plutôt étroites...
Journée grise en haut du pic Nga, le point culminant de l'ïle (262 m)

Le capitaine Cook baptisa Kunié, "l'île des Pins" de part le nombre important de Pins Colonnaires (Araucarias columnaris). Du large, les botanistes qui accompagnaient Cook pensaient qu'il s’agissait de grandes coulées basaltiques, comme en Ecosse.
 L'arbre peut atteindre 60 m de haut et 2 m de diamètre.
Le Pin colonnaire est un survivant archaïque de la végétation du Trias, il y a 230 millions d’années, début de l’ère des dinosaures lorsque le Gondwana ne formait qu’un seul super-continent 
regroupant la quasi-totalité des terres émergées de l’hémisphère Sud. 
Dans les temps anciens, le genre Araucaria comptait de très nombreuses espèces dont la 
plupart ont disparu, en même temps que les dinosaures. 
A l’heure actuelle, il n’en reste que 19 espèces dans le monde dont 13 sont endémiques à la 
Nouvelle-Calédonie
Fin de journée sur l'anse de Kanuméra et son sable blanc...


Autour du rocher, nous avons pu nager entourés de superbes poissons...



A kuto sur le quai... juste pour les mouettes !

Ici, le cimetière des exilés décédés à l'île des pins entre 1872 et 80...

Couronne maison au style des îles...
Excursion en pirogue sur la baie d'Upi. Les pirogues sont des répliques modernes des embarcations traditionnelles, à voiles et à balanciers, utilisées pendant des siècles par les marins et les pêcheurs kuniés.
On découvre une eau transparente jusqu'à l'extrémité nord de la baie
Avant l'arrivé du tissu, les voiles étaient fabriquées en palmes tressées.
Au creux de la presqu'île d'Oro, la baie est parsemée d'îlots de corail...



Voilà, un super Week-end qui termine en beauté notre séjour sur le caillou... 
On espère que vous avait apprécié avec nous ces magnifiques paysages.
Plus qu'une destination plage et lagon, une île de lumière et de caractère !

vendredi 4 novembre 2011

Lifou

Rien de tel qu'un grand week-end pour enfin profiter des îles Loyauté.
Nous voilà parti pour Lifou, l'ile la plus étendue de l'archipel dépassant par ces 1150 m2 la Martinique et Tahiti  mais pour seulement 10 000 habitants (contre 400000 en Martinique)!
 La végétation y est d'apparence moins riche que sur la Grande Terre, mais les paysages y sont tout aussi incroyables d'où notre difficulté à trier nos photos.

 Arrivés par avion à Wanaham, nous partons en stop jusqu'à notre première destination : Jokin (dit "dokine"!?) au nord. C'est aux Loyauté que l'on trouve les structures traditionnelles les plus vivaces. Ici, une case ronde typiquement mélanésienne, notre nouveau chez nous pour la prochaine nuit. 
 Emilie intègre courageusement son nouveau poste de travail !
 La tribu surplombe la baie de 40 m. Le nom du gîte : Faré Falaise, autant dire : terrasse au bord du gouffre.
La vue est extraordinaire... 
et l'eau d'une grande pureté.
 Nous descendons voir ça de plus près, les enfants de la tribu s'y amusent déjà.

Heureusement, la pluie restera loin de la baie ce soir là
like a sunset

 Les Loyauté ont connues une véritable guerre des missions que se livrèrent évangélisateurs protestants britanniques et missionnaires catholique français. Depuis, temples et églises se font face de tribu en tribu...
 La chapelle de Notre Dame de Lourdes (souvenir)...
... domine la magnifique baie du Santal :
 A Easo, rencontre avec les fonds coralliens :
Des poissons par millier... 




A l'aise Mimile !
 Une ressemblance avec pompon ?
 Naïade et carte postale...


 Nous voici arrivés au sud de l'île, sur la plage de Luengoni chez Jeanne qui possède deux belles cases traditionnelles, n'est-il pas ?
 La charpente circulaire est montée avec des ligatures naturelles, sans le moindre clou et recouverte de feuille de cocotier et de paille..

 Une des plus belle plage de Lifou, parfait pour un apéro sur sable blanc...

 ...plutôt de la farine en fait !

Lifou est constituée de roches calcaires d'origine corallienne. C'est un ancien atoll progressivement soulevé au cours des âges. L'île présente donc un large plateau central haut de 100 m, correspondant au fond de l'ancien atoll (des terres aujourd'hui cultivable), entouré par une couronne de falaises correspondant à l'ancienne barrière récifale. 
 Percées de multiples cavernes, grottes et trou d'eau, les falaises tombe à pic dans la mer ou ne sont séparées d'elle que par une terrasse côtière étroite et plate comme à Luengoni.
Ici, des coquillages "hors d'âge" piégés dans le calcaire millénaire :
 
Nous voici donc dans ce labirinthe pour visiter une grotte sous-marine avec nos lampes torches pour seules éclairages. Une galerie noyée de 150 m de long et 30 m de profondeur.

 Clostro s'abstenir...
Haut ou bas ?

 La seule et unique photo que vous verrez de nos vélos puisque nous avons énormément "appréciés" nos guidons durant le WE :-) . On avait triomphé des pistes de Ouessant... à nous Lifou ! Erreur grossière. A proscrire à tout jamais. Nous avons eu la présomption de croire en nos cuisses pour abattre au final...5h de vélo par jour. Non, j'ai encore les fesses qui font bravo^^. Emilie à finie par dérailler et crever en même temps dans la dernière ligne droite nous menant à l'avion... en beauté.
Heureusement, nous avons pu compter sur la célèbre hospitalité des habitants de Lifou.
 Néanmoins, cette anecdote sportive ne nous a pas empêché de profiter pleinement de l'île.
 Surtout de ces plages, comme ici, au bord de la baie de Chateaubriand, à Wé :

A l'aéroport : "Mon vélo pour un avion "...
 et un ATR se posa.